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Il y aurait beaucoup à dire sur Cascadeur, ce jeune homme qui revêt un casque de moto blanc avec une étoile rouge et un peignoir à son nom. Le personnage de Cascadeur, c'est d'abord son nom lié à sa plus tendre enfance et son amour immodéré pour les figurines et les motos en plomb. Cascadeur, c'est également un univers musical à part, très personnel et qui se reconnait d'emblée à l'écoute, en plus de l'image. C'est un très bon chanteur certes mais aussi un surdoué aux claviers, du piano à queue aux multiplis claviers électroniques qui sont devant lui sur scène. 

Je l'ai découvert grâce à une amie qui ne tarissait pas d'éloges sur lui. Un concert à St Eustache a commencé par me conquérir. Une mise en scène élaborée pour son entrée et sa sortie de scène, le lourd casque de moto qui cache son visage et ses émotions, pour "obliger" l'auditeur à se concentrer sur sa magnifique musique. C'est donc en version acoustique sans aucun effet éléctronique que j'ai découvert Cascadeur en Live. J'attendais de le voir pour de "vrai" aux Francofolies de la Rochelle, mais le concert était déjà sold out. C'est donc avec impatience que je suis allée au concert du point FMR, en tête d'affiche. Coquin de sort, qui l'a retenu éloigné de la scène à cause d'un malheureux accident et donc immobilisé jusqu'en janvier. 

Cascadeur Walker

Le temps quand meme pour ses fans de découvrir son premier album "Walker", disponible depuis Novembre 2010, salué par la critique. Il y donne toute l'étendue de son talent et nous fait partager son parcours musical initiatique. On se laisse très vite emporter par sa musique fantastique. J'attendais de le découvrir VRAIMENT sur scène.

Ce concert a été à la hauteur de mes attentes et même plus. Un Live de Cascadeur c'est avant tout visuel. Outre ses claviers, il y a un mannequin dénudé sur le côté qui a son importance durant le concert. Il y a aussi un grand écran en fond de scène qui va faire défiler tout l'univers fantasmagorique et onirique de Cascadeur. Il fait une entrée comme sur un plateau de cinéma, dans un jeu d'ombres et de lumières où sa silouheztte apparait avec son  nom sur l'écran. Il vient avec un mégaphone et nous entrons de plain pied dans la maison mystère de Cascadeur quand il se met au piano.

 

Sa voix aigue traverse le silence de la salle parisienne, où chacun retient son souffle. Il en sera ainsi pendant toute la durée du concert. Nos yeux sont largement sollicités, que se soit par les couleurs des projecteurs, les images qui défilent sur l'écran de cette nuit musicale,  des ombres qui s'incrustent sur le mannequin, et Cascadeur qui joue du piano, se retourne pour sortir comme par magie ses effets éléctroniques. Les choeurs d'enfants, les bruits bizarres que s'amusent à produire Cascadeur sont autant de moments d'humour et d'amour avec son public.

Car Cascadeur a énormément d'humour sur scène, il se sent à l'aise de retrouver son public, il nous fait cadeau de morceaux inédits en exclusivité. Il réarrange également les morceaux de l'album juste pour nous. On se dit qu'on a vraiment bien fait de venir juste CE SOIR LA ! Les photographes présents s'en sont donné à coeur joie et j'en ai vu certains même émus et étonnés par tant de créativité scènique de la part de ce chanteur atypique. Il y a tellement de lumière qu'on devine le regard, le large sourire de Cascadeur qui prend autant de plaisir que nous. Il arrive même à faire participer le public à l'aide de son jeu d'ordinateur pour enfant sur "Into the wild". Le public s'amuse beaucoup à répeter les mots métalliques qui en sortent. Ce concert est un immense jeu d'enfant et Cascadeur distribue le jeu des cartes musicales. La fin du concert arrive bien trop vite. Juste la promesse de Cascadeur de faire venir une chorale d'enfants à son prochain concert à Paris sur  la grande scène du Café de la Danse, le 23 mars 2011 qu'il ne faudra pas manquer ! Le plus simple est encore de regarder une vidéo du concert  

 

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